Élections Législatives 2025 /Ntoum 2nd Tour : Une coalition « mort-née » face à un PDG sûr de son triomphe

À quelques jours du second tour des législatives prévu le 02 Novembre Prochain dans le 1er arrondissement de la commune de Ntoum , la fameuse « coalition pour la libération » peine à convaincre et s’enlise dans des calculs politiques sans lendemain.

Ce samedi 25 octobre 2025 à Santa Barbara, une poignée de responsables politiques issus de l’Union Nationale (UN), de l’Union pour la République (UPR) et d’un candidat indépendant Pierre Nsala ont tenté de donner du souffle à ce qu’ils appellent pompeusement une « coalition pour la libération ». Mais, à l’évidence, cette union de circonstance ressemble davantage à une alliance de déçus qu’à une force politique capable de peser sur le scrutin du 2 Novembre prochain dans le 1er arrondissement de Ntoum.

Sous couvert de discours sur la transparence électorale et la défense des valeurs républicaines, les orateurs du jour ont surtout affiché un malaise palpable, celui de candidats recalés du premier tour, cherchant désespérément à exister encore dans le débat public. Cette conférence de presse, tenue à Santa Barbara, n’aura finalement été qu’une goutte de pluie dans la  » Nzemé  » , une agitation sans onde réelle dans la vaste rivière politique que représente le 1er arrondissement de Ntoum.

Derrière les slogans d’unité et de renouveau, se cache une réalité implacable : cette coalition hétéroclite n’a ni base solide, ni vision partagée. Un attelage improbable, né dans la précipitation, et que certains observateurs locaux qualifient déjà de « mort-né politique ». L’ironie de l’histoire veut que son enterrement symbolique coïncide avec la fête des morts, le 2 novembre prochain , une date qui pourrait bien marquer la fin définitive des illusions de ce petit groupe d’amis en quête de revanche politique.

Pendant que cette alliance sans cap tente d’exister par des conférences creuses, le PDG déroule sereinement sa campagne. Ironie du sort, la coalition qui prétendait « Chasser le PDG » semble aujourd’hui lui dresser le lit d’une victoire annoncée.

Quant au candidat de l’UPR, il gagnerait sans doute à se concentrer sur ses propres électeurs plutôt que de s’acoquiner à des partenaires discrédités par les urnes. Car à Ntoum, la politique ne pardonne pas les erreurs d’alliances : chaque vote se mérite, chaque confiance se gagne.

Le 2 novembre 2025, les urnes parleront. Et à en croire le terrain, ce jour-là, la « coalition pour la libération » risque fort de rejoindre les oubliettes de l’histoire politique locale. Une alliance fantôme, née dans le vacarme et promise à disparaître dans le silence… celui des cimetières politiques, au lendemain de la Toussaint.

La Rédaction