CESE : La deuxième session ordinaire 2025 s’ouvre ce mardi autour de l’eau et de l’habitat
Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) ouvre mardi 2 septembre, sa deuxième session ordinaire de l’année 2025. Les travaux, qui s’étendront jusqu’au 30 septembre ont été annoncés ce lundi
Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) ouvre mardi 2 septembre, sa deuxième session ordinaire de l’année 2025. Les travaux, qui s’étendront jusqu’au 30 septembre ont été annoncés ce lundi 1er septembre par la présidente de l’institution, Solange Marthe Guiakie, lors d’un point de presse tenu au siège du CESE à Libreville.
Créé pour accompagner la gouvernance nationale par des avis, recommandations et études, le CESE entend jouer pleinement son rôle en période de transition. « Le Conseil Économique, Social et Environnemental est une assemblée consultative qui a compétence sur tous les sujets à caractère économique, social, environnemental et culturel », a rappelé Solange Marthe Guiakie, soulignant la vocation de l’institution à éclairer les choix stratégiques de l’État.
Cette deuxième session ordinaire se déroulera autour de deux thématiques majeures : la gouvernance de l’eau, dans une approche intégrée eau-énergie-alimentation-écosystèmes, et la politique foncière ainsi que celle de l’habitat au Gabon. « Ces thématiques revêtent un caractère particulier en ce qu’elles touchent le développement économique et social de notre pays d’une part et les préoccupations actuelles de nos compatriotes d’autre part », a insisté la présidente.
Conformément à son règlement intérieur, le CESE se réunit deux fois par an, en février et en septembre, pour porter la voix de la société civile et des partenaires sociaux auprès des pouvoirs publics. À travers ses sessions, il collecte et compile les attentes des populations pour en faire des recommandations soumises au Président de la République et au Parlement.
La présidente Guiakie a ainsi réaffirmé la mission de l’institution : « Autrement dit, le CESE constitue une sorte d’aiguillon à la gouvernance des politiques publiques de notre pays et un cadre de concertation et de consensus entre la société civile et l’État ».
Les Gabonais auront donc les yeux tournés vers les conclusions de cette session, appelées à nourrir l’action gouvernementale dans deux secteurs clés pour le bien-être collectif.
Wilfried BOUROBOU