École Normale Supérieure : Les Partenaires Sociaux de L’Education Nationale Appellent au Respect des Textes Régissant cet Établissement
Lors d’une réunion urgente ténue ce Lundi 04 Novembre 2024 dans la salle des réunions du ministère de l’éducation nationale aux 9 Étages, les partenaires sociaux de l’éducation nationale, réunis
Lors d’une réunion urgente ténue ce Lundi 04 Novembre 2024 dans la salle des réunions du ministère de l’éducation nationale aux 9 Étages, les partenaires sociaux de l’éducation nationale, réunis autour de Robert Mbeang Essono, secrétaire général de la Fédération de l’Éducation Nationale et doyen des leaders , ont réagi à des déclarations jugées inappropriées de certains enseignants de l’École normale supérieure (ENS). Ces derniers ont récemment accusé le Ministère de l’Éducation Nationale , d’être responsable des dysfonctionnements au sein de l’établissement.
Robert Mbeang Essono a fermement rappelé : « Nous disons faux. Les textes sont clairs, l’École normale supérieure est sous double tutelle. » Cette affirmation souligne la nécessité de respecter les réglementations qui régissent le fonctionnement de l’ENS, notamment la loi 11/93 qui en structure l’organisation. Les partenaires sociaux ont insisté sur l’importance de ces règles pour garantir la qualité de l’enseignement et la formation des futurs enseignants.
Le secrétaire général a également souligné l’importance de la mission de l’ENS : « Si l’ENS existe, c’est parce que nous avons besoin localement d’enseignants. » Il a exprimé son indignation face à la présence d’individus inappropriés dans certains cours, remettant en question les qualifications de certains enseignants. « Comment un docteur en sociologie peut-il se faire passer pour un professeur de didactique ? Ça n’existe pas », a-t-il déclaré, appelant à une meilleure sélection des intervenants.
Les partenaires sociaux ont appelé à une réévaluation des positions de l’ENS et à un retour au respect des textes qui garantissent un cadre éducatif de qualité pour l’avenir des enfants au Gabon. Ils ont demandé aux plus hautes autorités du pays d’intervenir afin d’assurer une gouvernance adéquate de l’éducation nationale, essentielle pour l’avenir du système éducatif gabonais.
WB