Legislatives 2025 / Quand la haine remplace le débat d’idées : le triste visage d’une classe politique à court d’arguments à Ntoum
À quelques jours du second tour des législatives, prévu le 2 Novembre prochain, le premier arrondissement de la commune de Ntoum vit au rythme d’une campagne électorale ternie par des
À quelques jours du second tour des législatives, prévu le 2 Novembre prochain, le premier arrondissement de la commune de Ntoum vit au rythme d’une campagne électorale ternie par des relents de haine et de misogynie. La candidate du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Camélia Ntoutoume Leclercq, fait face à une offensive verbale indigne de la 5e République, orchestrée par une frange d’acteurs politiques manifestement en panne d’idées.
Sous couvert de rivalités locales, certains prétendus « fils de Ntoum » multiplient les propos orduriers et sexistes, arguant qu’une femme « ne garde pas le village » et qu’elle ne saurait prétendre au siège de député. Un argumentaire d’un autre âge, vide de sens et révélateur d’une incapacité notoire à mener un débat politique fondé sur les programmes, les valeurs et les idées. Faut-il rappeler que Camélia Ntoutoume Leclercq ne serait nullement la première femme à siéger à l’Assemblée Nationale ? Le Gabon a déjà connu des figures féminines d’envergure, dont l’action a honoré la République et renforcé la démocratie.
Face à ce déferlement de haine, la candidate du PDG s’impose par son calme, sa proximité avec les populations . Avec 47,26 % des suffrages au premier tour, contre 17,09 % pour son principal rival de l’UPR, l’électorat a clairement exprimé sa confiance en une femme de terrain, loyale et humble.
Cette tentative désespérée de discréditer une candidate sur la base de son genre en dit long sur la décadence morale d’une certaine élite politique, prisonnière d’une culture rétrograde. Dans une République qui se veut rénovée, les propos haineux et sexistes n’ont pas leur place. La politique doit redevenir un espace d’idées, non un champ de règlements de comptes où l’on insulte ce qu’on ne peut battre dans les urnes.
À Ntoum, le choix du 2 novembre dépassera les simples calculs électoraux : il sera aussi un test de maturité politique et de respect des valeurs républicaines.
La Rédaction


