Éducation : discussions apaisées entre Camélia Ntoutoume Leclercq et le SENA
Ce vendredi 5 septembre 2025, la ministre d’État, ministre de l’éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a reçu en audience le bureau du syndicat de l’éducation nationale (SENA) conduit par son

Ce vendredi 5 septembre 2025, la ministre d’État, ministre de l’éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a reçu en audience le bureau du syndicat de l’éducation nationale (SENA) conduit par son secrétaire général, Magloire Memiaga. Cette rencontre intervenait au lendemain du dépôt d’un préavis de grève.
Cependant, loin d’un climat conflictuel, les échanges se sont déroulés dans une atmosphère professionnelle et détendue. Les deux parties ont convenu d’un agenda de travail visant à examiner en profondeur les revendications du syndicat. Au cœur des discussions figuraient les situations administratives, les nominations et les retards dans les avancements.
« Nous avons expliqué de long en large les points qui composent le cahier des charges, notamment la question des enseignants encore stagiaires depuis 2010 », a souligné Magloire Memiaga, dénonçant une situation qui handicape la carrière de nombreux agents. La ministre d’État a reconnu la transversalité de ces problèmes qui touchent également la Fonction publique et le Budget, promettant d’impliquer ses collègues ministres dans la recherche de solutions.
Un chronogramme de rencontres a été arrêté, prévoyant dès lundi des concertations avec la direction des ressources humaines, puis mardi avec l’administration centrale, avant des discussions élargies.
Sur la question sensible de la réforme des coefficients, le SENA a insisté sur l’importance d’une bonne communication. « Il est temps que les professionnels de l’éducation aillent sur le terrain expliquer le bien-fondé de la réforme pour éviter les interprétations erronées », a ajouté le secrétaire général.
Ces échanges, menés dans un esprit d’ouverture et de responsabilité, traduisent la volonté partagée du ministère et du SENA de préserver la quiétude au sein du système éducatif. Si les préoccupations demeurent nombreuses, le dialogue engagé apparaît comme une étape décisive vers des solutions concrètes. Dans l’attente des prochaines rencontres, un message ressort avec force : la concertation prime sur la confrontation.
Wilfried BOUROBOU