Éditorial : Le défi persistant du Ministère de l’Éducation Nationale

Le Ministère de l’Éducation Nationale, longtemps considéré comme un terrain miné, semble, sous la direction de Camélia NTOUTOUME, avoir trouvé une certaine stabilité. Cependant, il serait illusoire de croire que cette paix apparente est le signe d’une résolution durable des problèmes qui l’assaillent. Malgré les efforts louables de la ministre, dont le dialogue social et les réformes sont à saluer, les défis restent immenses et complexes.

La récente polémique autour du lycée de MIKOLONGO illustre à quel point les tensions peuvent ressurgir, même dans un contexte de gestion proactive. Bien que le soutien du Chef de l’État, avec une dotation d’un milliard pour compenser la gratuité des frais d’inscription, marque un pas en avant, il ne doit pas masquer la réalité : une année de Transition ne suffira pas à résoudre des problématiques profondément enracinées.

Les efforts déployés, tels que la distribution de consommables et le soutien aux établissements, sont indéniablement des initiatives positives. Néanmoins, il est important de reconnaître que le succès de ces mesures dépend d’une volonté collective de transformation à long terme. Le défi du Ministère de l’Éducation Nationale n’est pas seulement d’apporter des solutions temporaires, mais de bâtir un système éducatif résilient, capable de répondre aux attentes de la société.

Camélia NTOUTOUME LECLERCQ a démontré son engagement et son aptitude à naviguer dans ce « panier à crabes ». Il est désormais impératif qu’elle s’entoure d’une équipe tout aussi déterminée et visionnaire, capable d’accompagner cette Transition avec des solutions durables. L’éducation de notre jeunesse mérite cette attention et ce dévouement, car c’est l’avenir de notre pays qui est en jeu.

Par Aloïse NGUEMA NZET.