Basketball – Élection Fédérale : Un Complot Maquillé et des Incohérences avant l’Élection de la FEGABAB 

La crise au sein du basketball gabonais continue de s’aggraver à quelques jours de l’élection de la Fédération Gabonaise de Basketball (FEGABAB) prévue pour le 11 Janvier 2025. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 8 Janvier à Libreville, le bureau directeur de la Ligue de Basketball de l’Estuaire (LIBABE) et les clubs de L’Estauire ont fustigé ce qu’ils considèrent comme un désordre soigneusement orchestré par le bureau sortant de la fédération.

La secrétaire générale de la LIBABE, Andrée Lauriane MOUE LÉ, a exprimé avec véhémence son mécontentement face aux irrégularités constatées dans le traitement des recours introduits . Elle a dénoncé la présence de personnes assurant les affaires courantes au sein du secrétariat général de la fédération, qui se retrouvent en réalité à être juges et parties. « Les personnes qui ont réceptionné les correspondances de recours à la fédération font partie du bureau sortant et se retrouvent comme par enchantement dans le bureau du président sortant Willy ASSEKO. Vous comprenez aisément que ces personnes désignées pour assurer les affaires courantes à la fédération ne peuvent pas lire le droit en toute impartialité », a-t-elle déclaré.

La secrétaire générale a également souligné les incohérences évidentes dans la gestion des recours, notamment concernant la suspension de plusieurs clubs avant l’élection. Ces décisions ont créé un climat de méfiance et de confusion au sein du basketball gabonais. En conséquence, le bureau de la LIBABE appelle à une intervention rapide du Ministère des Sports et du Comité National Olympique du Gabon pour garantir une élection transparente et équitable qui sera quasiment impossible de se tenir à la date indiquée pour plusieurs raisons techniques.

Le ton est donné, et à quelques jours du grand rendez-vous, les acteurs du basketball gabonais sont de plus en plus convaincus qu’un complot se trame derrière cette crise. La demande de justice reste donc plus forte que jamais.

Wilfried BOUROBOU