La mairie du 5ᵉ arrondissement de Libreville a servi de cadre ce mercredi 3 septembre 2025, à un atelier de sensibilisation des leaders communautaires sur l’Éducation à la Santé et au Bien-Être (ESBE). L’initiative démarrée le 19 Août dernier et portée par le programme « Nos Droits, Nos Vies, Notre Avenir (O3) », vise à mobiliser les acteurs de proximité autour de la protection de la jeunesse gabonaise.
Cet atelier a réuni chefs de quartiers, responsables religieux, associations communautaires, parents d’élèves et jeunes. Les échanges ont porté sur les problématiques qui fragilisent l’avenir des adolescents : grossesses précoces, consommation de drogues, violences sexuelles, inceste, santé mentale et respect de l’autorité parentale.
Marie Louise Bénédicte Boutamba , la représentante du bureau de l’UNESCO à Libreville, en ouvrant les travaux, a insisté sur l’urgence d’agir collectivement. « L’éducation à la santé est l’arme la plus puissante pour sauver notre jeunesse », a-t-elle affirmé, rappelant que 81 % des filles-mères au Gabon voient leur avenir compromis par des grossesses précoces.
Au-delà du constat, l’atelier se veut une plateforme d’engagement. Les leaders communautaires sont appelés à devenir de véritables relais au sein de leurs territoires. « Que ce jour soit le début d’une révolution silencieuse : celle où chaque leader devient un rempart contre l’ignorance, un phare pour nos jeunes, et un artisan de l’espoir », a martelé Marie Louise Bénédicte Boutamba , la représentante de l’UNESCO.
Avec cette dynamique, Libreville, Owendo et Akanda entendent bâtir une mobilisation sociale forte pour faire de l’ESBE un bouclier protecteur contre les maux qui minent la société et fragilisent la jeunesse au Gabon.
Wilfried BOUROBOU
