Éducation / 1er septembre 2025 : la rentrée scolaire effective malgré une reprise timide

La rentrée des classes a bien eu lieu ce lundi 1er septembre 2025 sur l’ensemble du territoire national. Si elle demeure timide dans plusieurs établissements, l’effectivité de la reprise est néanmoins confirmée par les tournées de la ministre d’État, ministre de l’éducation nationale, de l’Instruction civique et de la Formation professionnelle, Camélia Ntoutoume Leclercq.

Accompagnée d’une importante délégation, la membre du gouvernement a sillonné plusieurs établissements de Libreville, notamment le lycée Raymond Bouka de Mindoubé, le CES public de Damas, le CES d’Alénakiri, l’école publique de Damas et le lycée technique national Omar Bongo. À Mindoubé, la ministre d’État a remis officiellement des tables-bancs au chef d’établissement, illustrant ainsi l’exécution d’une instruction du Chef de l’État , chef du Gouvernement Brice Clotaire Oligui Nguema visant à améliorer les conditions d’accueil des élèves. Cette dotation, accueillie avec enthousiasme par la communauté éducative, marque le début d’une vaste opération de distribution progressive de tables-bancs qui se poursuivra jusqu’en décembre 2025.

« Lorsque les enfants franchissent le portail, ils deviennent nos élèves mais aussi nos enfants, car la communauté éducative est une famille », a rappelé Camélia Ntoutoume Leclercq, se réjouissant de cette mesure qui vient répondre à l’afflux des plus de 49 000 nouveaux collégiens inscrits en 6ᵉ cette année.

La ministre d’État a également tenu à rassurer les parents sur la disponibilité prochaine des manuels scolaires, particulièrement pour les classes de 6ᵉ et 5ᵉ, et a annoncé la poursuite de la formation des enseignants à l’approche par compétences ( APC ), avec un accent mis sur les niveaux 4ᵉ et 3ᵉ.

              Au CES Public D’Alénakiri

Si certains parents procèdent encore à des réinscriptions tardives, l’appel a été lancé pour que chacun joue sa partition afin de garantir une année scolaire harmonieuse. Cette rentrée, bien que progressive, s’annonce placée sous le signe de la responsabilité partagée entre l’État, les partenaires sociaux et les familles.

 

Wilfried BOUROBOU

 

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