L’axe routier Bifoun-Ndjolé, autrefois considéré comme un corridor stratégique reliant le sud et le nord du pays, continue de faire vivre un véritable calvaire aux usagers. Nids-de-poule béants, chaussée effondrée par endroits, ralentissements interminables : le trajet, qui devrait durer moins de deux heures, se transforme régulièrement en épreuve de patience et de résistance.
Les transporteurs, commerçants et populations locales dénoncent une situation qui perdure depuis plusieurs mois, malgré les annonces répétées de réhabilitation. « C’est un tronçon vital pour l’économie, mais il est laissé à l’abandon », « C’est devenue la route de tous les dangers », témoigne un routier( Chauffeur de poids lourd).
Alors que la saison des pluies approche, les craintes d’un isolement complet se font plus vives. Que fait le ministère des Travaux Publics? Et où est passée l’entreprise qui avait été chargée de mettre le bitume sur cette axe depuis déjà plus de 2 ans? C’est autant de question que l’on se pose. En attendant, le tronçon Bifoun-Ndjolé reste une route de souffrance, synonyme de danger et de retard.
NMA