Clap de fin pour le Festival international du cinéma et liberté de Libreville

Après plusieurs jours d’intense activité culturelle, la série de projections du Festival international du cinéma et liberté de Libreville s’est achevée ce vendredi 27 Juin 2025 à la Baie des Rois, avec la projection du film somalien « La Femme du Fossoyeur » de Khadar Ayderus Ahmed.

Depuis le 23 juin, cinéphiles et professionnels ont vibré au rythme de projections, de masterclass thématiques, et de rencontres autour du 7e art. La cérémonie de clôture de ce samedi sera marquée par la remise du prix du meilleur court-métrage sur la corruption et du prix de l’art oratoire, ainsi qu’un hommage appuyé aux cinéastes gabonais.

L’un des Moments forts du festival : l’hommage rendu le 24 juin à Pierre-Marie NDong, figure majeure du cinéma gabonais disparu il y a 36 ans. Le public a redécouvert « Identité » (1972), œuvre fondatrice du réalisateur, restaurée grâce au travail du cinéaste Imunga Ivanga. Une projection chargée d’émotion, notamment par la présence de la famille de Daniel Odimbossoukou, acteur principal du film.

Alors que NDong aurait célébré ses 80 ans cette année, le festival a salué l’héritage de cet homme discret, ancien ministre de la Culture, dont la vision continue d’inspirer les nouvelles générations.

« Identité n’est pas qu’un film, c’est un miroir de notre mémoire collective », a souligné un intervenant.

Par cette édition riche et mémorable, Libreville a rappelé que le cinéma est un puissant levier de réflexion, de transmission et de liberté.

Honorer les vivants, mais ne jamais oublier ceux qui ont bâti les fondations de notre culture.

WB