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Société

Tensions au ministère des Mines : le vrai visage d’un mouvement syndical controversé

Le climat social semble se tendre au sein du ministère des Mines et des Ressources géologiques. Officiellement, le Syndicat des professionnels du ministère (Sypromines) dirigé par Gisèle Nyangui, revendique de

Tensions au ministère des Mines : le vrai visage d’un mouvement syndical controversé
  • Publishedjuin 25, 2025

Le climat social semble se tendre au sein du ministère des Mines et des Ressources géologiques. Officiellement, le Syndicat des professionnels du ministère (Sypromines) dirigé par Gisèle Nyangui, revendique de meilleures conditions de travail. Mais en coulisses, des révélations troublantes viennent ternir l’image d’un mouvement qui se voulait légitime.

Selon des sources internes, les revendications syndicales ont pris une tournure inhabituelle. Le Sypromines aurait exigé un remaniement du cabinet ministériel, une demande jugée « inédite » et en dehors du cadre d’action traditionnel d’un syndicat. « Depuis quand un syndicat décide-t-il de la composition d’un cabinet politique ? » s’interroge un cadre du ministère.

Le syndicat réclamerait également un véhicule de fonction et un budget de fonctionnement spécifique , des avantages rarement octroyés dans la fonction publique et qui soulèvent des questions sur l’usage des deniers publics. À cela s’ajoute le dossier sensible des formations continues, dont le financement a été suspendu par le ministère de l’Économie.

Plus grave encore, des tentatives auraient été faites par Gisèle Nyangui pour intégrer des proches aux listes prioritaires des postes budgétaires, en dehors des procédures officielles. Un acte en totale contradiction avec son discours public sur la justice sociale.

En arrière-plan, certains hauts cadres du ministère sont soupçonnés d’instrumentaliser le mouvement pour échapper à des audits en cours, notamment sur la gestion des cartes d’Expart. Le timing de la contestation interroge.

Face à cette situation, le ministre Gilles Nembé reste ferme. Il appelle à une gouvernance rigoureuse et rejette toute tentative de récupération : « Servir la République, pas des intérêts privés. »

Le malaise serait-il alors moins syndical que stratégique ? Le doute s’installe.

 

La Rédaction.

 

 

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