Depuis la suspension de ses activités de vérification des faits aux États-Unis, le groupe Meta (maison mère de Facebook et Instagram) voit proliférer les contenus nocifs, notamment les propos haineux. C’est ce que révèle une enquête publiée lundi 16 juin 2025, pointant du doigt l’assouplissement des politiques de modération de l’entreprise.
Selon les auteurs du rapport, cette décision a entraîné une augmentation significative de la désinformation, des discours de haine et d’autres publications jugées toxiques sur les principales plateformes du groupe. Des experts et ONG s’inquiètent des conséquences sur le débat public.
Meta de son côté, n’a pas encore officiellement réagi aux conclusions de cette enquête, mais la polémique relance le débat sur la responsabilité des géants du numérique en matière de régulation des contenus en ligne.
NMA