Elles sont 12 242 candidates issues des classes de Seconde, Première et Terminale scientifiques à rêver du prestigieux titre de Miss Sciences 2025. L’édition de cette année, lancée le vendredi 16 Mai marque un tournant décisif pour ce concours national désormais incontournable dans l’agenda du Ministère de l’éducation nationale, de l’instruction civique et de la formation professionnelle.
Présidé par Joachim Ondjila Ognele, le comité d’organisation se félicite de l’engouement grandissant autour de cet événement, qui comptait à peine 200 participantes lors de sa première édition. « Ce succès est aussi le fruit de la volonté du ministre d’État, Camélia Ntoutoume Leclercq, marraine de cette édition, de démocratiser l’accès aux sciences pour les jeunes filles, partout sur le territoire », souligne le président du comité.
Grande nouveauté cette année : l’extension du concours à tous les départements du Gabon. Grâce à la digitalisation, les épreuves ont pu être organisées en visioconférence, garantissant sécurité et équité pour toutes les candidates, même les plus éloignées.
Les résultats des présélections ont également marqué les esprits. Les moyennes en nette hausse traduisent une implication accrue des élèves… et de leurs enseignants, véritables chevilles ouvrières de cette réussite.
Depuis ce samedi, le centre unique de correction à Libreville épluche les copies des 81 finalistes ayant disputé la grande finale. Verdict très bientôt. Mais une question reste sur toutes les lèvres : qui portera la couronne de Miss Sciences 2025 ?
Wilfried BOUROBOU