Alors que la Conférence de Munich sur la sécurité a mis en évidence les divergences croissantes entre Washington et l’Union européenne sur la gestion du conflit en Ukraine, les États-Unis semblent vouloir mener seuls d’éventuelles négociations avec Moscou. Une position qui suscite des tensions au sein des alliés occidentaux, notamment à Paris, où l’Élysée organise ce lundi un mini-sommet européen pour discuter de la situation.
Cette volonté américaine de marginaliser l’Europe intervient alors que la guerre s’intensifie. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a alerté sur les ambitions militaires de Moscou, qui prévoit, selon lui, de créer quinze nouvelles divisions armées d’ici 2025. Un signal inquiétant alors que Kiev continue de réclamer un soutien accru pour faire face à l’offensive russe.Face à ces enjeux, l’Europe tente de maintenir son rôle dans le dossier ukrainien.
La réunion de l’Élysée pourrait être l’occasion pour les dirigeants européens d’affirmer une position commune et d’insister sur la nécessité d’une implication collective dans toute initiative diplomatique à venir.
NMA