Le Gabon et l’interdiction pour les étrangers d’acquérir des terrains : Une décision réfléchie, suivie par d’autres pays africains
Le Gabon a adopté il y a plusieurs mois une mesure phare qui interdit aux étrangers d’acquérir des terrains dans le pays. Cette décision, prise dans un contexte socio-économique et

Le Gabon a adopté il y a plusieurs mois une mesure phare qui interdit aux étrangers d’acquérir des terrains dans le pays. Cette décision, prise dans un contexte socio-économique et politique tendu, fait écho à un phénomène qui se dessine à travers plusieurs pays africains. Si cette politique semble radicale pour certains, elle est en réalité un choix stratégique visant à protéger les ressources foncières nationales et à limiter les spéculations foncières qui selon certains, profitent souvent à des intérêts étrangers au détriment des populations locales.
Le Gabon n’est pas un cas isolé en Afrique. En effet, le Burkina Faso a annoncé, lors d’un conseil des ministres récent, une mesure similaire, interdisant désormais l’achat de terrains par des non-nationaux. Cette évolution s’inscrit dans un mouvement de plus en plus observé sur le continent où plusieurs nations prennent des mesures pour réguler l’accès à la terre, particulièrement dans un contexte de croissance démographique et d’intensification des enjeux fonciers.
Cette décision du Gabon, loin d’être une politique isolée, s’apparente à un choix prudent face à la montée des préoccupations sociales et environnementales. En interdisant l’acquisition de terrains par des étrangers, le Gabon protège son patrimoine foncier et affirme sa souveraineté sur ses ressources naturelles. D’autres pays africains pourraient suivre cette voie dans les mois à venir, renforçant ainsi une tendance qui semble répondre à un besoin de plus en plus pressant de contrôler les terres nationales.
Wilfried BOUROBOU