André Yanick Ango Ekang : Ambassadeur d’un Savoir-Faire Local du Café 100% Bio
Dans un petit coin animé du marché de Lalala, au cœur du 5e arrondissement de Libreville, se cache une perle rare qui redonne ses lettres de noblesse au café gabonais.

Dans un petit coin animé du marché de Lalala, au cÅ“ur du 5e arrondissement de Libreville, se cache une perle rare qui redonne ses lettres de noblesse au café gabonais. Il s’agit de « Coffee Shop Ango Barista », une structure innovante créée par un jeune passionné, André Yanick Ango Ekang. À travers ce projet, ce dernier fait le pari audacieux de redynamiser la filière du café gabonais en proposant un produit 100% bio, cultivé exclusivement sur le sol national.
L’histoire de cette aventure commence en 2022, lorsque André Yanick découvre sa passion pour le café local lors d’une campagne de tri du café-cacao menée à la Caisse de Stabilisation et de Péréquation (CAISTAB). Cette expérience marque un tournant dans sa vie. Curieux d’en apprendre davantage, il décide de se former auprès de la même institution sollicitant un stage de trois mois. Une demande qui se concrétisera en 2023 avec le soutien précieux de M. Nzé Obame Jean Roger, torréfacteur à la CAISTAB. Un stage formatif qui lui permettra de parfaire ses compétences et de se plonger dans l’univers du barista.
Le métier de barista, bien plus qu’un simple préparateur de café, est un véritable art de vivre. Il allie expertise, créativité et pédagogie. Le barista maîtrise l’art du café de A à Z, de la sélection des grains à la préparation en passant par la décoration des tasses sans oublier l’accueil et la transmission de sa passion aux consommateurs. Grâce à sa formation et au programme PIAGEKC (Programme d’Installation et d’Accompagnement des Gestionnaires de Kiosques à Café), mis en place par la CAISTAB et l’espace PME, André Yanick Ango Ekang a pu transformer sa passion en une entreprise florissante qui valorise le café produit localement.
Aujourd’hui, son établissement « Coffee Shop Ango Barista » ne se contente pas de servir un café de qualité supérieure ; il est aussi un symbole du renouveau de la culture du café au Gabon. Ce projet ambitieux met en avant un produit exclusivement cultivé en terre gabonaise, soutenu par des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement. André Yanick aspire à développer son entreprise en s’associant aux autorités publiques et en créant un établissement moderne et plus attractif, idéalement situé dans la future cité émeraude.
Il n’est pas seulement question de café, mais aussi d’une vision : celle de faire rayonner le café gabonais sur la scène internationale. André Yanick est convaincu que le soutien des pouvoirs publics et des acteurs économiques locaux pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour l’industrie du café au Gabon, tout en créant des emplois et en dynamisant l’économie locale.
À travers son travail, ce jeune entrepreneur incarne l’espoir d’une jeunesse gabonaise ambitieuse, prête à transformer les ressources locales en véritable levier de développement. Il nous rappelle que le Gabon possède des trésors insoupçonnés comme son café, qui méritent d’être découverts et partagés avec le monde entier.
« Coffee Shop Ango Barista », c’est plus qu’un simple café, c’est un manifeste de l’excellence locale.Notons que notre compatriote souffre des nécroses des hanches encore appelés Arthrose des hanches depuis 2006, maladie invalidante nécessitant la pose des prothèses.son activité florissante démontre aujourd’hui , les efforts , l’abnégation et la volonté qui habitent cette fierté nationale
Hulrich SIMA EKOMIE.
2 Comments
Merci pour ce bel article qui retrace fidèlement le parcours de notre compatriote. Il sait faire apprécier le café gabonais à tous ceux qui croisent son chemin. Et quand vous y avez goûté, vous ne pouvez plus tous en passer. Ango Barista Coffee Shop c’est toute une aventure gustative qui revisite notre terroir à travers le café de nos terres, un début de changement de paradigme pour aboutir à la consommation du produit local, transformé et distribué localement par des nationaux. C’est une autre moyen de réappropriation de ce Gabon pour lui redonner ses lettres de noblesse et que grandisse notre fierté !
nous Avons des talants il faut juste les valoriser