Au Gabon, une situation préoccupante se profile pour de nombreux étudiants bénéficiaires de bourses universitaires. À partir du 1ᵉʳ février 2025 plusieurs d’entre eux pourraient se retrouver sans soutien financier pour poursuivre leurs études. Ce problème découle d’une communication tardive de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), qui a informé les étudiants de cette situation près de quatre mois après la rentrée universitaire.
Ces étudiants avaient suivi les orientations données par le Secrétariat d’Orientation Scolaire, Universitaire et Professionnelle (SOSUP), mais en raison d’un manque de communication et de la réception tardive des informations nécessaires, ils ont été enregistrés comme non-boursiers. Résultat : ils n’ont toujours pas reçu leurs attestations d’attribution, bien qu’ils se soient inscrits en début d’année sans attendre une réponse officielle de l’ANBG.
La situation a des répercussions sur leur parcours académique. L’Agence, qui applique des critères propres pour l’attribution des bourses, insiste sur le fait que les étudiants auraient dû attendre sa validation avant de s’inscrire. Le directeur général de l’ANBG, Ruphin Ndjambou, a expliqué que la responsabilité de l’inscription incombe aux étudiants, mais que le financement des études reste une prérogative de l’État, représenté par l’agence.
Face à ces complications, l’ANBG maintient sa position et précise qu’il n’y a pas de délai pour les retardataires. Selon le directeur, la seule option pour les étudiants concernés est d’accepter leur orientation académique, bien que cette situation ait été exacerbée par le retard dans la transmission des informations essentielles en début d’année.
NMA