Accusations de détournement de fonds, Yves Nguema Nzeing parle d’un malentendu à éclaircir.
Le 26 janvier dernier, un événement a secoué le monde associatif du 6e arrondissement de Libreville, suscitant un étonnement général parmi les jeunes membres du mouvement MJ6 (Mouvement des Jeunes

Le 26 janvier dernier, un événement a secoué le monde associatif du 6e arrondissement de Libreville, suscitant un étonnement général parmi les jeunes membres du mouvement MJ6 (Mouvement des Jeunes du 6e Arrondissement). Yves Nguema Nzeing, président sortant de cette association locale très active, a été destitué lors d’une assemblée générale extraordinaire. Cette décision, bien qu’attendue par certains a rapidement été entourée de polémiques et d’accusations graves. Le motif principal : l’usage des fonds de l’association à des fins personnelles. Une accusation que le principal concerné réfute catégoriquement.
Les premières informations relayées par certains médias locaux évoquent l’éviction de Yves Nguema Nzeing soupçonné d’avoir détourné les ressources financières du mouvement. Selon ces sources, des fonds destinés à des activités sociales et citoyennes auraient été utilisés à des fins personnelles, ce qui aurait conduit à son éviction de la présidence. Pourtant, de nombreuses zones d’ombre subsistent autour de ces accusations.
Afin d’apporter plus de clarté, la rédaction de Point-Noire TV a contacté directement le principal concerné. Ce dernier a tenu à exprimer sa version des faits et a fermement démenti les accusations qui lui sont portées. Selon Yves Nguema Nzeing, ces accusations sont non seulement infondées mais totalement dénuées de fondement.
« Il m’est impossible d’avoir pu détourné des fonds sans que cela soit validé par la trésorerie du MJ6 », déclare-t-il. En effet, le fonctionnement interne de l’association exige qu’aucune transaction financière ne puisse être effectuée sans l’aval préalable de la trésorerie, une procédure rigoureuse qui aurait dû prévenir tout détournement. Yves Nguema Nzeing insiste également sur le fait qu’il a à plusieurs reprises, financé de sa propre poche les activités de l’association notamment lors de sorties ou d’événements. « Sur la majorité des actions menées, j’ai personnellement contribué à hauteur de plus de 80 % », souligne-t-il, affirmant que sa volonté a toujours été de soutenir l’association et de porter les projets à bout de bras.
Au-delà des accusations qui pèsent sur lui, Yves Nguema Nzeing appelle à la restauration de son honneur et de sa réputation. Si l’assemblée générale de l’association a conduit à sa destitution, il reste convaincu qu’une enquête rigoureuse permettra de lever toute ambiguïté. « Je prends acte de ma destitution, mais je souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Il ne s’agit pas seulement de mon honneur mais aussi de la crédibilité de l’association elle-même », ajoute-t-il avec insistance.
L’issue de cette affaire dépendra sans doute de la capacité des parties concernées à apporter des preuves tangibles. Si les accusations se révèlent infondées, cela pourrait non seulement redorer l’image de Yves Nguema Nzeing, mais également remettre en question certains aspects du fonctionnement interne du MJ6. Dans tous les cas, cette affaire met en lumière un besoin criant de transparence dans la gestion des fonds associatifs et le rôle clé de la communication interne dans la résolution de conflits au sein de structures civiles.
En attendant, l’affaire continue de faire couler beaucoup d’encre et l’opinion publique reste en suspens dans l’attente d’éventuelles clarifications supplémentaires.
Affaire À suivre…
Hulrich SIMA EKOMIE