Le secteur aérien gabonais peine à se hisser au niveau de ses voisins de la sous-région, figurant parmi les moins compétitifs. Pour cause, une politique de sur taxation imposée par les autorités gabonaises qui freine considérablement son développement. Cette situation préoccupante a été dénoncée par l’Association des transporteurs aériens du Gabon (ATAG).
Dans une déclaration rendue publique, l’ATAG a tiré la sonnette d’alarme sur l’impact de cette sur taxation sur la compétitivité des compagnies aériennes opérant dans le pays. Selon l’association, ces mesures fiscales pèsent lourdement sur les coûts opérationnels et se répercutent sur les tarifs des billets, rendant le marché peu attractif pour les opérateurs et inaccessible pour de nombreux usagers.
En outre, cette situation compromet les ambitions du Gabon en matière de tourisme et d’intégration régionale. Dans un contexte où les pays voisins développent activement leurs infrastructures et assouplissent leurs politiques fiscales pour attirer davantage de compagnies aériennes, le Gabon risque de perdre des opportunités stratégiques pour stimuler son économie et renforcer sa connectivité internationale.
Face à cette situation, l’ATAG appelle les autorités à revoir leur politique fiscale pour stimuler l’activité dans le secteur aérien, un levier essentiel pour le développement économique et l’intégration régionale.
JM
