Clôture de l’atelier régional à Libreville : Lutte contre les produits cosmétiques contenant du mercure – Un appel à l’action mondiale
Plus de 200 experts et acteurs venus de divers pays ont participé du 20 au 22 janvier à un atelier régional de grande envergure sur l’élimination des produits cosmétiques contenant

Plus de 200 experts et acteurs venus de divers pays ont participé du 20 au 22 janvier à un atelier régional de grande envergure sur l’élimination des produits cosmétiques contenant du mercure. Cet événement, marqué par des sessions enrichissantes et des tables rondes de haut niveau, a permis d’aborder les enjeux de santé et d’environnement liés à la présence de mercure dans ces produits.
Le Dr Dominique Franck Kpokro Bally Kragbe, expert et responsable du centre africain pour la santé environnementale en Côte d’Ivoire, a rappelé que le mercure, l’une des dix substances les plus dangereuses selon l’OMS, est hautement bioaccumulatif. Lorsqu’il est rejeté dans l’environnement, il se retrouve notamment dans les eaux et les sédiments, où il entre dans la chaîne alimentaire, affectant ainsi les poissons et fruits de mer que consomment les populations. Cette situation expose les individus à des risques sanitaires majeurs.
Les discussions de ces trois jours d’échange ont abouti à un ensemble de recommandations urgentes visant à éradiquer la fabrication, l’importation et la consommation de ces produits nocifs. Ces propositions ont été présentées par le ministre gabonais de l’Environnement et du Climat, Mays Mouissi, en présence du Premier ministre Raymond Ndong Sima, qui a insisté sur la nécessité de sensibiliser à la dangerosité des produits de dépigmentation et leurs effets néfastes.
Cet atelier régional de Libreville, a ouvert la voie à des initiatives concrètes dans des pays pilotes comme le Gabon, la Jamaïque et le Sri Lanka.
Wilfried BOUROBOU