Deuxième journée des travaux de l’atelier régional à Libreville : L’engagement des acteurs clés contre les produits cosmétiques nocifs
Les travaux de l’atelier régional sur la dépigmentation volontaire de la peau se poursuivent à Libreville. Pour cette deuxième journée, les experts et les acteurs de la société civile ont

Les travaux de l’atelier régional sur la dépigmentation volontaire de la peau se poursuivent à Libreville. Pour cette deuxième journée, les experts et les acteurs de la société civile ont longuement échangé lors des sessions interactives sur les dangers des pratiques de dépigmentation, notamment la fabrication et la commercialisation et la distribution des produits cosmétiques nocifs pour la peau.
Les discussions de cette journée ont porté sur plusieurs thématiques cruciales, dont la chaîne d’approvisionnement. Les participants ont particulièrement mis l’accent sur l’importance de l’engagement des acteurs de cette chaîne à stopper la production, la vente et la distribution de ces produits dangereux. Ces sessions ont permis des échanges interactifs où les experts ont rappelé les risques sanitaires associés à l’utilisation de produits éclaircissants contenant des substances toxiques telles que le mercure ou les stéroïdes.
Un autre point majeur de la journée a été l’examen des résultats de l’enquête KAP menée au Gabon. Les résultats ont permis d’identifier des tendances inquiétantes, notamment la prévalence de la dépigmentation volontaire, particulièrement parmi les jeunes femmes et hommes. Les experts ont souligné la nécessité de renforcer la sensibilisation ciblée, en abordant les facteurs sociaux qui poussent les individus à adopter ces pratiques dangereuses.
La société civile, qui joue un rôle dans la lutte contre cette problématique, a également été au centre des débats. Des initiatives concrètes pour l’implication active des communautés ont été proposées pour freiner la propagation de cette pratique.
Pour la dernière journée de l’atelier, prévue le 22 Janvier, un segment de haut niveau sera dédié à des communications clés, dont celle de la marraine de l’atelier, Zita OLIGUI NGUEMA.
Wilfried BOUROBOU