Libreville accueille un atelier régional sur l’élimination des produits cosmétiques éclaircissants contenant du mercure
Du 20 au 22 janvier 2025, Libreville est le théâtre d’un atelier régional de haut niveau, réunissant experts, responsables politiques et acteurs de la santé, sur le thème de l’élimination
Du 20 au 22 janvier 2025, Libreville est le théâtre d’un atelier régional de haut niveau, réunissant experts, responsables politiques et acteurs de la santé, sur le thème de l’élimination des produits cosmétiques éclaircissants pour la peau contenant du mercure. L’événement se déroule en présence de personnalités de renom, notamment les ministres gabonais de l’Environnement Mays Mouissi, et de la Santé le Professeur Adrien Mougougou assisté du représentant du représentant de L’OMS , et attire des participants venus de divers horizons, dont le Burkina Faso, le Cameroun, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, la Jamaïque et le Sri Lanka…
Le Ministre de la Santé le Professeur Adrien Mougougou, a inauguré les travaux de cet atelier en soulignant l’importance de lutter contre l’utilisation de produits cosmétiques à base de mercure, qui représentent un véritable danger pour la santé publique. “L’utilisation de blanchiment de la peau est une pratique répandue dans de nombreuses régions du monde, parfois même à des âges avancés. Cette question est considérée comme une question de santé publique”, a-t-il précisé lors de son discours d’ouverture.
En effet, l’impact du mercure sur la santé est largement reconnu, avec des effets potentiellement graves sur les reins, le système nerveux et la peau. À ce titre, l’atelier vise à sensibiliser et à renforcer les efforts pour interdire la commercialisation de ces produits et protéger les populations les plus vulnérables.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration de Libreville adoptée en Août 2008, visant à améliorer les conditions de vie des populations et à prévenir les risques sanitaires et environnementaux. La coopération internationale a été saluée par les participants, qui soulignent l’importance de l’engagement politique pour relever ce défi mondial. Des sessions hybrides sont organisées tout au long de l’atelier, avant le segment de haut niveau prévu le 22 janvier, qui abordera de manière approfondie la question des produits cosmétiques dangereux et de la gestion des risques associés.
Wilfried BOUROBOU