Libreville, la capitale du Gabon, a longtemps été le théâtre de promesses de changement et de transformation. Pourtant, malgré les discours ambitieux des différents dirigeants à la tête de la mairie, la ville continue de faire face à des défis majeurs, notamment en matière d’ordre public et d’embellissement urbain.
Cette situation pose des questions cruciales sur la gestion municipale et l’engagement réel des autorités à offrir un environnement propre, structuré et attrayant pour ses citoyens.
À chaque nouveau mandat, les maires présentent leur vision et leurs promesses. De grandes annonces sont faites, mettant en avant des initiatives telles que la libération des trottoirs et la réhabilitation des routes. Cependant, le constat reste souvent le même : un retour rapide à l’anarchie.
Du rond-point des Charbonnages en passant par derrière la prison et au marché de Nzeng Ayong, les scènes se répètent. Malgré les efforts déployés pour libérer l’espace public, les résultats demeurent temporaires. Les commerçants illégaux reviennent rapidement, et la situation finit par se détériorer à nouveau. Les promesses du fameux « plus rien ne sera comme avant » se heurtent inlassablement à la réalité quotidienne des Librevillois.
Chaque jour, la circulation dans la ville est entravée par des regroupements de vendeurs illégaux et des garages installés de manière anarchique. Les citoyens se retrouvent coincés dans un environnement où l’ordre public est constamment mis à rude épreuve. Il est temps pour la mairie de réagir avec des mesures audacieuses et durables, afin de transformer Libreville en une ville à la hauteur de la vision insufflée par le président de la transition. Les dirigeants municipaux doivent enfin passer des promesses à l’action concrète pour le bien-être de tous les citoyens.
Le défi est immense, mais l’espoir demeure, Libreville peut redevenir une ville organisée, propre et accueillante, si la volonté politique se traduit en actes tangibles.
Tom’s
