Retour des coupures intempestives d’électricité à Libreville : Une situation désastreuse pour les familles gabonaises

Depuis plusieurs Jours, les habitants de Libreville sont confrontés à des coupures d’électricité de plus en plus fréquentes, plongeant de nombreuses familles dans le désarroi. Que ce soit en plein jour ou au cœur de la nuit, les quartiers de la capitale gabonaise sont régulièrement privés de courant, exposant les foyers à une situation insupportable. Dans l’obscurité, les familles doivent composer avec des températures écrasantes et une prolifération de moustiques, sans autre solution que d’attendre que le courant revienne, parfois plusieurs heures plus tard.

Cette crise énergétique s’ajoute à l’angoisse quotidienne des Gabonais, qui subissent non seulement les désagréments immédiats, mais aussi les pertes matérielles liées aux délestages. En effet, de nombreux appareils électroménagers, tels que réfrigérateurs, climatiseurs et téléviseurs, sont endommagés à cause des coupures soudaines et des redémarrages intempestifs. Une situation déplorable qui impacte fortement le quotidien des familles déjà fragilisées par la crise économique et les difficultés sociales.

Malgré la mise sous administration provisoire de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) et la nomination d’un nouvel administrateur, les coupures d’électricité continuent de rythmer la vie des Librevillois. Les attentes de réformes et d’améliorations n’ont jusqu’à présent donné que peu de résultats tangibles. Les promesses d’une gestion plus efficace et d’un service plus fiable semblent se heurter à une réalité complexe, où les investissements nécessaires et les solutions pérennes restent absents.

La situation devient de plus en plus intolérable, d’autant que les autorités ne réagissent pas de manière suffisante face à l’ampleur du problème. Les habitants de Libreville, plongés dans le noir, réclament une amélioration immédiate de la qualité du service et la prise en charge des dommages causés par ces coupures récurrentes. Si rien n’est fait, le désespoir des Gabonais risque de se transformer en colère.

Wilfried BOUROBOU