Les nuisances sonores ont longtemps été associées aux lieux publics tels que les bars, les boîtes de nuit ou encore les églises dites de réveil, responsables de troubler la tranquillité des habitants voisins. Ces dérangements, souvent considérés comme des tapages, ont alimenté les plaintes des riverains cherchant à préserver la quiétude de leurs nuits. Cependant, un phénomène nouveau vient d’être pris en compte par le législateur : les aboiements intempestifs des chiens et autres animaux domestiques.
Face à un nombre croissant de plaintes récurrentes, les autorités ont décidé de renforcer les sanctions contre ces nuisances animales. En effet, selon l’article 453 du code pénal, « quiconque, dans un lieu public ou privé, que ce soit directement ou par l’intermédiaire d’une personne, d’une chose dont il avait la garde ou d’un animal placé sous sa responsabilité, est à l’origine d’un bruit… » peut être poursuivi.
Les contrevenants s’exposent à une peine de trois mois de prison et une amende d’un million de francs CFA. En cas de récidive, la sanction pourrait être alourdie, avec jusqu’à six mois de prison et deux millions de francs CFA d’amende. Une législation renforcée pour assurer la tranquillité de tous, y compris des citoyens affectés par les aboiements des animaux.
Hulrich SIMA EKOMIE