Mayotte, l’île aux parfums, se relève péniblement après le passage du cyclone Chido, qui a frappé l’archipel dans la nuit du 15 au 16 Décembre . Avec des vents dépassant les 150 km/h et des pluies torrentielles, le cyclone a causé d’importants dégâts matériels et bouleversé la vie quotidienne des habitants.
Des routes ont été coupées, des habitations endommagées, et plusieurs quartiers sont toujours privés d’électricité et d’eau potable. Les autorités locales, en collaboration avec la Sécurité Civile, s’organisent pour venir en aide aux sinistrés et évaluer les dégâts.
Le préfet de Mayotte a déclaré l’état de catastrophe naturelle, permettant ainsi une mobilisation rapide des secours et un soutien financier pour les victimes. Plusieurs associations locales appellent à la solidarité pour venir en aide aux familles les plus touchées.
Alors que le ciel s’éclaircit, les Mahorais font preuve de résilience pour reconstruire, mais les besoins sont immenses. Une attention particulière est portée aux zones les plus vulnérables, où les dégâts sont les plus conséquents.
La vigilance reste de mise, car les autorités craignent d’éventuelles inondations et glissements de terrain dans les jours à venir, en raison des sols saturés d’eau. Les habitants sont invités à suivre strictement les consignes de sécurité.
Le cyclone Chido rappelle une fois de plus la nécessité d’améliorer les infrastructures de prévention et de secours dans cette région de l’océan Indien, souvent exposée aux aléas climatiques.
JM