Dans la nuit du 13 au 14 décembre, Libreville a été secouée par un large déploiement des forces de gendarmerie, dans le cadre d’une opération de sécurité baptisée « Coup de Poing ». Cette opération a pour objectif principal de lutter contre le non respect du couvre feu et le grand banditisme.
Au total, 348 personnes ont été interpellées au cours de cette opération, dont 237 hommes et 111 femmes. Elles ont été immédiatement transférées à la Brigade Nord de Libreville pour être entendues. Parmi ces arrestations, trois individus ont été trouvés en possession de cannabis, et deux autres ont été arrêtés avec des armes blanches.
Bien que cette initiative vise à rétablir l’ordre public et à faire respecter les décisions des plus hautes autorités du pays, plusieurs dérives ont été rapportées. Des plaintes ont été formulées concernant les pratiques des forces de l’ordre, notamment les coupes de cheveux forcées infligées aux contrevenants à l’aide d’outils dont la propreté suscite des interrogations, surtout en cette période où plusieurs pandémies demeurent préoccupantes à l’échelle mondiale. Cette situation soulève des questions sur les droits et la dignité des personnes interpellées.
L’opération « Coup de Poing » s’inscrit ainsi dans un double objectif : rétablir la sécurité à Libreville tout en rappelant l’importance du respect des règles, mais elle met également en lumière les défis auxquels sont confrontées les forces de l’ordre pour maintenir l’ordre tout en préservant les droits des citoyens.
WS