D’abord, l’absence de cadre juridique strict et la méconnaissance des lois sur la propriété intellectuelle expliquent en grande partie cette tendance. Beaucoup d’artistes, en quête rapide de notoriété, s’inspirent fortement des mélodies ou des paroles d’autres musiciens, pensant qu’il s’agit simplement d’un hommage ou d’une « inspiration ». Ensuite, l’influence des réseaux sociaux et des plateformes de streaming a rendu la diffusion de contenu plus rapide et incontrôlable, facilitant ainsi la reproduction non autorisée des œuvres.
Les conséquences sont multiples. Le plagiat mine la créativité locale, décourageant les artistes authentiques. De plus, les différends judiciaires nuisent à la réputation des plaignants et des accusés. Enfin, cela freine le développement de l’industrie musicale gabonaise, qui pourrait gagner en originalité et compétitivité si ces pratiques étaient mieux encadrées et sanctionnées.
NMA