Depuis plusieurs jours, les habitants de plusieurs quartiers du Grand Libreville font face à une rareté inhabituelle de galettes chez les boutiquiers. Cette pénurie est la conséquence directe de la décision prise par l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA) de professionnaliser le secteur de la fabrication de galettes. Désormais, seules les entreprises conformes aux mesures strictes imposées par la tutelle sont autorisées à produire ces denrées très prisées.
Cette décision survient après une descente de terrain effectuée il y a quelques semaines, qui avait révélé des conditions d’insalubrité avancée dans lesquelles ces galettes étaient fabriquées de manière artisanale. Face à ces nouvelles normes, de nombreux petits producteurs semblent avoir du mal à s’adapter, d’où la disparition progressive de ces produits des étals.
Les consommateurs, désorientés, attendent avec impatience que les fabricants se conforment aux nouvelles exigences pour voir les galettes réapparaître sur le marché. En attendant, cette situation suscite des interrogations : les producteurs ont-ils vraiment saisi la portée du message de l’AGASA?
LA RÉDACTION