Depuis plusieurs mois, les administrations gabonaises exigent systématiquement le certificat de résidence pour la quasi-totalité des démarches administratives. Ce document, jadis accessible à un prix modeste de 2 000 francs CFA, se vend aujourd’hui à 10 000 francs CFA dans certaines mairies. Une hausse vertigineuse qui suscite de nombreuses interrogations chez les citoyens.
Face à cette demande exponentielle, on peut aisément s’interroger sur les raisons d’un tel engouement pour ce document. S’agit-il d’une nécessité administrative renforcée ou d’une opportunité financière pour certaines autorités ? En effet, la question de la gestion des revenus générés par la vente de ce document reste floue. Où vont ces fonds supplémentaires et qui en bénéficie réellement ?
Cette situation soulève des préoccupations tant chez les usagers que parmi les observateurs de la gouvernance locale. Si certains y voient une réponse aux exigences croissantes des institutions, d’autres craignent un détournement des fonds publics à des fins personnelles. Il est impératif que les autorités clarifient ces questions pour dissiper les doutes et rétablir la confiance des citoyens.
LA RÉDACTION