Éducation nationale
Harmonisation des coefficients trimestriels et des matières au secondaire dans le système éducatif gabonais : le défi urgent du ministère de l’éducation nationale dès cette rentrée scolaire 2024 – 2025
Harmonisation des coefficients trimestriels et des matières au secondaire dans le système éducatif gabonais : le défi urgent du ministère de l’éducation nationale dès cette rentrée scolaire 2024 – 2025
La rentrée scolaire 2024-2025 marquera très certainement un tournant décisif pour le système éducatif gabonais avec l’initiative ambitieuse du ministère de l’Éducation nationale , de la formation professionnelle, chargé de la formation civique d’harmoniser les coefficients trimestriels et des matières au secondaire. Ce projet, longtemps attendu, vise à remédier aux disparités qui entravent l’efficacité de l’enseignement secondaire et à instaurer une plus grande équité entre les matières.
L’actuel système de coefficients, où certaines matières bénéficient d’un poids disproportionné par rapport à d’autres, pénalise les élèves dans leur globalité scolaire. Par exemple, des matières jugées plus « importantes » comme les mathématiques , le français , les sciences de la vie et de la terre et les sciences physiques ont souvent des coefficients plus élevés que les autres , créant un déséquilibre qui peut démotiver les élèves et fausser leur appréciation des différentes disciplines.
L’approche par les compétences, adoptée depuis quelques années au Gabon, vise à doter les élèves de savoir-faire pratiques et polyvalents dès le primaire jusqu’au secondaire. Cependant, cette approche est difficilement réalisable avec le système de coefficients actuel qui favorise la mémorisation des contenus au détriment du développement de compétences transversales. Harmoniser les coefficients permettrait une évaluation plus juste et globale des compétences des élèves, favorisant ainsi une formation plus équilibrée et plus en phase avec les exigences du monde moderne.
En outre, l’harmonisation des coefficients contribuerait à réduire le taux de redoublement élevé observé dans le secondaire. En équilibrant les coefficients, on atténuerait l’impact des faibles performances dans certaines matières sur la moyenne générale, donnant ainsi aux élèves une meilleure chance de réussir leur année scolaire.
Il est impératif que le ministère de l’Éducation nationale réussisse cette réforme. Le succès de cette initiative pourrait non seulement améliorer les performances scolaires des élèves, mais aussi rétablir la confiance dans le système éducatif gabonais, et préparer les jeunes à des carrières diversifiées et enrichissantes. La rentrée 2024-2025 est donc porteuse d’espoir et de changements positifs pour l’avenir éducatif du Gabon.
LA RÉDACTION